Au début du mois de février, nous vous avions proposés de répondre à une enquête pour exprimer vos ressentis sur la mise en place du télétravail à l’Université, son accès qu’il soit régulier ou ponctuel.
Nous vous présentons tout d’abord nos excuses pour le retard de la diffusion des résultats de ce baromètre réalisé pendant le premier trimestre de cette année. Nous avons, d’une part, pris beaucoup de temps dans les traitements des réponses et surtout des commentaires, et d’autre part nous souhaitions discuter de ces résultats avec la DRH. Les calendriers contraints de chacun ont participé à ce retard.
Nous avons rencontré la semaine dernière la DRH et plus particulièrement l’équipe en charge du télétravail pour lui exposer les résultats du baromètre réalisé au mois de février.
Vous pouvez retrouver tous les résultats sur le document en dessous
En conclusion des résultats, nous savons que le télétravail est une possibilité, une opportunité pour un agent et si son profil de poste permet d’effectuer une partie de ses missions à distance, pourquoi ne pas le mettre en place ?
Si on omet le cas d’un travail exclusivement en accueil de public et qui nécessite une présence obligatoire sur site, pour les autres motifs de refus, il y a à minima une méconnaissance de la hiérarchie sur la possibilité donnée aux agents d’effectuer du télétravail, soit une volonté manifeste de ne pas appliquer cette possibilité alors qu’il peut participer au bien-être et au mieux vivre de l’agent dans l’Université. L’équipe en charge du télétravail nous a indiqué que dans les fiches de postes proposées par l’Université, il devrait y avoir une mention indiquant que le poste a des missions possibles en télétravail ou non.
Des jours communs de présence des agents dans les services pour conserver la cohésion des équipes sont nécessaires mais ils ne doivent pas être le motif de refus systématique de demande de télétravail.
Nous avons proposé plusieurs pistes d’amélioration :
- Augmenter la sensibilisation de la hiérarchie des possibilités des agents au télétravail, les aider à mettre en place le télétravail dans leur service, ou laboratoire
LA DRH nous rappelle qu’il existe aussi bien des formations pour les agents et les responsables ; il faudrait rappeler périodiquement leur existence car les demandes de télétravail se font maintenant au fil de l’eau.
- Motiver réellement les refus au télétravail qu’ils soient réguliers ou ponctuels
Pour gérer les cas de refus de demande de télétravail des agents malgré des missions régulières télétravaillables, nous avons formulé la demande de création d’une commission indépendante spécifiquement dédiée à ce point. Cette demande n’a pas été retenue : la DRH a rappelé que l’équipe en charge du télétravail doit être contactée en première intention (elle est à même de contacter agents et responsables pour traiter ces points), et si nécessaire la commission du temps de travail peut également être saisie. Vous pouvez bien sûr nous contacter pour que nous soyons les intermédiaires et vous accompagner si nécessaire.
Dans le baromètre il y a un delta entre les refus exprimés par les agents dans le baromètre et les refus effectivement référencés par l’équipe en charge du télétravail ; des demandes de télétravail n’ont été faites qu’officieusement auprès de la hiérarchie et pas déposées de manière officielle. N’hésitez pas à déposer vos demandes : si refus non motivé, vous pourrez saisir l’équipe en charge du télétravail ou la commission du temps de travail, sinon le processus est clos.
- Dans le cas du télétravail ponctuel, ajouter de la souplesse dans les motifs de demandes
La DRH nous indique que les motifs sont très encadrés et que le télétravail ponctuel dans les textes est lié à des situations exceptionnelles perturbant l’accès au site ou le travail sur site.
- Homogénéiser ce processus de télétravail, que les agents ne se sentent pas privés des possibilités existantes (agents UL, CNRS)
La DRH nous indique que la gestion du personnel CNRS n’est pas dans leur périmètre, c’est aux RA des services de gérer ces situations. Tous les agents de l’Université de Lorraine doivent pouvoir bénéficier des évolutions mises en place.
L’Université propose le télétravail depuis plusieurs années et le télétravail ponctuel depuis le 1er janvier 2021 : le mettre en place quand les missions le permettent et lorsque les agents souhaitent en bénéficier, participera au bien-être des agents dans l’Université.